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  • Photo du rédacteurMorgane VIRLY

Les aliments ultra-transformés, vous connaissez ?



Le SIGA définit simplement l'aliment ultra-transformé comme un aliment formulé dans lequel on retrouve au moins un ingrédient purifié et/ou dénaturé, c’est à dire qu’il a subi un certains nombres de procédés technologiques (cracking) qui l’éloignent de sa matrice originelle. Par exemple, le grain de blé est protecteur. Maintenant dès que l’on isole mécaniquement ou chimiquement un composé du grain de blé, comme l’amidon, le potentiel santé de l’ingrédient est altéré, voire s’annule complètement.

Ces ingrédients industriels sont généralement utilisés pour imiter, exacerber ou restaurer la texture, le goût, la couleur ou l’aspect de l’aliment.


La seule façon de reconnaître un aliment ultra-transformé est de regarder la liste des ingrédients ; au-delà de 5 ingrédients dans la liste sur l’emballage il y a plus de 75% de chances que l’aliment soit ultra-transformé.

Ces ingrédients ont des noms difficiles à retenir et dans la plupart des cas, on ne peut pas les acheter au supermarché !

Ingrédients retrouvés dans de nombreux AUT :

Huiles hydrogénées,

Protéines hydrolysées,

Isolats de protéines,

Maltodextrines,

Dextrose,

Sucre inverti (mélange glucose – fructose obtenu par hydrolyse du saccharose),

Lécithine de soja,

Amidons de céréales,

Sirop de glucose,

Extrait de malt d’orge,

Additifs de types colorants, texturants, exhausteurs de goûts,

Arômes.


Quelques exemples :

Parmi les catégories d’aliments où on trouve un pourcentage élevé d’aliments ultra-transformés, on peut citer :

les saucisses et le jambon industriels,

– les soupes déshydratées,

– les sodas sucrés ou édulcorés,

– les steaks végétaux reconstitués avec l’ajout d’additifs,

– les confiseries et barres chocolatées,

– les pâtes à tartiner,

– les céréales du petit-déjeuner pour enfants,

– les desserts lactés,


Les risques pour la santé :

Aujourd’hui, les Aliments Ultra-Transformés représentent environ 50% des produits vendus en supermarchés (considérant toute l’offre alimentaire, frais et vrac inclus), y compris dans les produits bios, sans gluten, allégés, végan, diététiques et végétariens ; et 67% des produits étiquetés-emballés. Chez les adultes, ils représentent 35-40% de la consommation calorique quotidienne française.


La consommation d’AUT est associée à des risques significativement accrus d’obésité, de maladies chroniques (syndrome métabolique, diabète de type 2, hypertension, hypercholestérolémie, asthme, syndrome de l’intestin irritable, fragilité chez les personnes âgées, maladies cardio-vasculaires….), de cancers totaux et de mortalité.


Les chercheurs ont mis en évidence qu’une hausse de consommation de produits ultra-transformés de 10% en quantité entraînait une hausse du risque de maladies cardiovasculaires de 12%.


Sources

www.siga.care

www.lanutrition.fr


En pratique, on fait quoi pour limiter ces aliments ultra-transformés ?

  1. On cuisine avec un maximum de produits bruts obtenus directement à partir de plantes ou d'animaux (par exemple : légumes, fruits, œufs, lait)

  2. On fait des choix éclairés : si vous vous sentez un peu perdu en faisant vos courses, je propose des ateliers pour vous aider à décrypter les informations à votre disposition !

  3. Et on n'oublie pas la notion de plaisir bien sûr...


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